Le GRAND CONFINEMENT

13.6.20


Naomi, en isolement. 

Du 17 mars au 11 mai : LE CONFINEMENT

- Où étais-tu lorsque le Grand Confinement de la COVID a commencé en 2020 ?

- À Ste-Anne, en Martinique. Mais dès les débuts, nous avons décidé de nous réfugier sur ZOLARI. 

- ZOLARI ?

- Oui, une ile éphémère formée de 3 familles à voile, 3 batocopains: ZOMA (ZO), L'ALCHIMISTE (LA) RIVENDELL (RI). Nous nous sommes retrouvés au mouillage quelques jours avant le commencement. Nous avons choisi d'être une seule grande famille composée de 6 adultes et 8 enfants au total. Si le COVID allait frapper un de nous, nous serions solidaires. 

Dans la constitution de cette nouvelle nation imaginaire, nous convenons tous que nos contacts avec l'extérieur ou d'autres équipages seraient proscrits jusqu'à nouvel ordre, mise à part pour les courses de premières nécessité. 

Le drapeau national

Le territoire occupé par les gens de ZOLARI.

Nos 55 jours de confinement sur ZOLARI n'étaient pas dans les plans initiaux. Ce fut une entracte fort appréciée, un frein au rythme effréné que nous avions depuis le départ de Tunis en aout dernier. Les enfants sont ceux qui ont profité le plus de cette pause, de ce retour à une sédentarité imprévue pour développer des liens forts avec des copains qui vivaient le même genre d'expérience qu'eux. Tellement enrichissant. Rapidement, une routine s'est imposée d'elle-même. 

En parrallèle, nous pensons aux enfants sur terre qui ont vécu cette crise différemment. Leur changement de routine a probablement été beaucoup plus brutal avec l'arrêt soudain de leur quotidien à l'école, générant un changement brusque de leur univers social. Tout d'un coup, ils ne verraient plus leurs amis. Ils seraient confinés à la maison. Ça a du être très difficile pour plusieurs.  

Le gouvernement des Zolariens. 1ere rangée gauche à droite: Naomi (10 ans, l'Alchmiste), Zoé (8 ans,Zoma), Max (9 ans, Rivendell). 2e rangée: Lara (13 ans, Rivendell), Théo (12 ans, L'Alchimiste), Uma (13 ans, Zoma), Emma (14 ans, L'Alchimiste). Lily manquante sur la photo (5 ans, Rivendell)

Le Sénat, gauche à droite: Anja (Rivendell), Mélaine (Zoma), François (L'Alchimiste) Frédéric (Rivendell), Jonas (Zoma) et Annik (L'Alchimiste)

Dès le départ, nous nous sommes dotés d'un système de rotation dans lequel les enfants se rejoignaient quotidiennement sur un seul voilier. Les parents avaient donc une pause de marmaille 2 jours sur 3 pour respirer, avancer les petits projets et savourer le moment présent, paisiblement. Se succédaient 6 jours d'activités pour les enfants et un jour de repos pour se retrouver en famille sur nos bateaux respectifs.  

Comme pour tout nouveau pays indépendant, les enfants ont travaillé sur une constitution, des lois et des règlements à faire adopter par le Sénat (les parents). L'équilibre du pouvoir Sénat/Gouvernement (enfants) était parfois fragile. Les sleepovers étaient d'ailleurs souvent un sujet de controverses et de débats. Le Sénat devait rester uni dans ses décisions car le gouvernement lui, formait souvent un bloc mobilisé, unanime et déterminé dans ses propositions législatives. Une fois adoptées, les lois devenaient les mêmes partout. 

Naomi à l'école le matin

Lecture de la V'limeuse, une famille québécoise pionnère qui a fait le tour du monde à voile pendant 5 ans. Leur récit a été une réelle inspiration pour nous. 

Théo qui apprend ses drapeaux et sa géo. 

Les matins étaient réservés à l'école à bord, chacun de son coté. Une fois réunis, les enfants avaient des après-midi chargés. Ceux-ci étaient consacrés à mille et une activités débordantes de créativité. Au programme: baignades, jeux de société, missions, bricolage, apprentissages, etc...

Travaux d'architecture de Légo sur Rivendell. 

Missions d'espionnage des patrouilles de la gendarmerie au mouillage (navettes et hélicoptères) à partir de la tour d'observation de l'Alchimiste. 

Séances d'arts plastique


Blokus !

Peinture sur roche avec Zoé de Zoma. 

Peinture sur roche avec Uma de ZOMA. 

Peinture sur roche avec Lily, de Rivendell. 

Peinture sur roche avec Max, de Rivendell

Peinture sur roche avec Lara, de Rivendell. 

Jeux de société 

À défaut d'avoir le jeu loup garou sous la main, Emma et Lara l'ont fabriqué. 

Apprentissage du tarot 

Une des épreuves d'une chasse au trésor organisée pour Paques. 

Indice à obtenir pour la chasse au trésor avec Max et Naomi qui ont fait équipe.  

Récompense de la chasse au trésor: une fondue au chocolat. Les indices pour les parents les ont conduit à trouver leur trésor également.... une bonne bière enfouie à l'ancre de chacun de nos bateaux, merci Rivendell pour l'initiative.

Tournoi d'échec avec Max qui s'est rendu en grande finale. 

    Partie de pêche. Tentative de distanciation sociale !
Partie de pêche entre copains. 

    Des heures de compétition pour connaitre le roi du paddelboard.
    Loi votée au Sénat: 4 enfants maximum à la fois dans l'eau afin de rester discret. 
Démarrage quotidien de l'usine à cookies, gateaux, crêpes et fruits pour le gouter/collation prévu vers 16h00. On fait tourner l'économie locale avec cette armée à nourrir !!

La routine se poursuit:
  • 18h30: Retour à la maison pour le coucher de soleil
  • 19h30: Danse solidaire sur le pont de nos bateaux avec 500 000 français pour garder le moral 
  • 20h00: Cornes de brume en signe de reconnaissance pour le travail du personnel médical dédié en ce temps de pandémie
  • 20h15: Concert du saxophoniste mystérieux au mouillage qui diffuse sur la VHF
Pas de distanciation sociale lorsque nous sommes en famille élargie, sur ZOLARI. Hugtime !


Les enfants ne voyaient pas le temps passer. Les parents eux, en profitaient également pour échanger sur les actualités autour d'une petite bière fraiche. On s'entraidaient également sur les tournées de poubelle, sur des corvées de grattage de coque, sur des chasses aux langoustes.

Sous nos coques. 

Sous nos coques, à 5 m d'une eau parfois translucide, parfois brumeuse, on pouvait trouver langoustes, étoiles de mer, bancs de poisson, des sergeants major, des raies, et de nombreuses tortues. 

Ayant un dessalinisateur à 160l/heure, 1080w de panneaux solaires et une génératrice 7kva démarrée quotidiennement, nous n'avons jamais manqué d'eau douce. Pour les autres, le maire de Ste-Anne, sympathique à la cause des plaisanciers qui font normalement vibrer la communauté, a fait installer un robinet au ponton pour la cause. Un geste apprécié. Mais avant que cette installation de fortune ne survienne, nous avons pu dépanner ZOMA en raccordant notre réservoir au sien par 30 mètres de tuyaux. Un aqueduc marin quoi ! Nous avons un pompe électrique qui permet le transfert, jamais cru qu'on l'utiliserait...

Raccordement de l'aqueduc temporaire reliant Zoma et l'Alchimiste. 

Nous avons toujours pu nous approvisionner au Leader Price du Marin. Une épicerie qui donne directement sur la baie et qui y a aménagé un ponton spécialement pour les voileux. Pratique !!

Première fois qu'Emma met les pieds sur terre depuis quelques semaines. 

Les étales ont toujours été bien remplies et la file d'attente toujours présente tout le long du confinement. 

On fait les stocks pour plusieurs mois. Eh oui, ben du ketchup aussi !

Au-dela de ZOLARI, la Martinique fut un endroit idéal pour passer notre confinement. Les communications provenant des autorités françaises étaient adéquates. Nous avons toutefois eu la frousse le 22 mars lorsque les frontières se sont fermées. Le décret annonçait que les bateaux de pavillons étrangers n'allaient plus pouvoir faire escale ni mouiller en Martinique... sans spécifier si ceux qui s'y trouvaient déjà pouvaient rester. Au final, on a pu laissé notre ancre bien enfouie dans le sable. La précision fut apportée 2-3 jours plus tard. Ouf... et tout doucement, la baie de Ste-Anne s'est transformée en un immense village érigé sur l'eau avec ses anectodes et ses dynamiques collectives, comme le raconte nos amis de Rivendell sur ce post, extrait de leur blogue. 


11 mai au 2 juin: LE DÉCONFINEMENT

Dès l'annonce faite par le premier ministre français sur les premières mesures de déconfinement, nous devenons tiraillés par le besoin de revenir sur terre. La date tombe: le 11 mai. Nous n'aurons plus besoin d'attestation pour justifier nos déplacements à l'épicerie. ALLELUJAH !! Nous réservons une voiture pour la semaine à un prix ridiculement bas : 9,67 euros/jour sur le site web de Jumbo car. Un prix promo pour le déconfinement, on nous dira plus tard. Avec ZOMA, on vise les forêts et les randos à defaut de pouvoir visiter les rhumeries ou tout autres attraits locaux. Comme pour les plages, tout demeure fermé au public. 

Noami qui retrouve sa liberté à terre. 

Déjà, l’idée d'aller sur terre, courir et faire de la trottinette faisait l'objet d'une excitation totale à bord. Sur les trottoirs de Ste-Anne en ce 11 mai, les rues demeurent désertes. 

Un homme heureux de partir en roadtrip

RANDOS EN FORÊT


La Martinique est une ile tropicale même si la pluie se fait rare cette année. Une pénurie d'eau importante sévie d'ailleurs sur l'ile depuis notre arrivée. Mais tout de même, dès que nous montons en altitude, le milieu devient de plus en plus humide. L'ile comporte un réseau de forêts publiques entretenues par l'Office Natoinal des Forêts qui gèrent et préservent plus de 1500 hectares. La forêt de Montravail nous fait découvrir notre première rando à proximité du Marin. D'un degré de difficulté faible, les sentiers sont bien balisés. Nos sens sont surexcités, notre odorat surstimulé. 



C'est la saison des mangues. On en trouve partout. En toute spontanéité, deux équipes de baseball se mettent sur pied pour un match express avec une mangue un peu trop mure comme balle et une branche de palmier comme baton. Annik a même frappé un coup de circuit !

Celles que nous avons ramenés à la maison. 

Prochaine rando: Coeur Bouliki. On monte en niveau d'intensité. L'objectif avoué est de s'entrainer suffisament pour réussir notre ascension du Mont Pelé à la fin de la semaine. Situé dans le Nord-Ouest de l'Ile, situé dans les montagnes, Bouliki révèle un véritable havre de paix et de beautés. Nous passons d'un écosystème marin à un environnement végétal riche et luxuriant. Déjà, à notre arrivée, plusieurs familles y pique-niquent sous les pavillons de bois au pied d'arbres géants offrant un parasol naturel à l'endroit. La rivière qui s'écoule de la-haut traverse le lieu qui offre fraicheur et baignade au passant. Elle alimente également les besoins en eau de la population de la Martinique dans une très forte proportion. 

La jungle du circuit de Rabuchon

À partir du parking dubparc de Bouliki, nous entamons donc la boucle du circuit de Rabuchon qui parcoure une distance de 5,9 km sur un dénivelé de 360 m. Après avoir longé la rivière, on traverse un pont suspendu. Ensuite, on s'enfouit dans une jungle spectaculaire qui nous emmène sur des crêtes dans les hauteurs. Une fois la-haut, des panoramas dégagés et sublimes s'ouvrent sur les pitons du Carbet et les deux cotes de la Martinique. 


Les enfants ont été courageux. Assez physique comme ascension, sans parler d'une escouade tactique de l'armée française qui s'entrainait dans le coin que nous avons du contourner. Le tout se finit par un retour sur le site de Bouliki où on ne tarde pas à se rafraichir les pieds dans le ruisselement du cours d'eau. 

La Presqu'ile Caravelle nous attirait également. On rejoint donc nos amis Benoit et Juliette du batocopain Sérac. Le couple avait choisi de faire une pause du voyage ici afin que Juliette puisse offrir ses services aux autorités sanitaires locales à titre de médecin généraliste. Pour se faire, ils se sont donc installés à la Trinité, à quelques minutes de la Caravelle, pour quelques semaines. Sérac est au ponton juste en face de la résidence qui leur a été fourni pour cette période. Génial !

De la cour de la maison, on voit la silhouette de Sérac au ponton, coque bleue. 

Juliette et Benoit à l'arrière. Ils s'envoleront bientot pour La Réunion, où Benoit s'est déniché un défi professionel comme architecte. 

Le sentier longeant la cote de la Presque ile est modéré et offre des paysages lointains magnifiques. Côtes et crêtes en hauteurs succèdent au sentier forestier d'une flore que nous trouvons particulièrement aride, nous rappelant presque des airs d'automne canadien. On poursuit sur des marais asséchés, surpeuplés de crabes trépillants et bordés de mangroves assoiffés.






Ça y est, notre heure de gloire arrive enfin. Nous avons rendez-vous avec le Mont Pelé à la fin de cette semaine de rando. Nous nous rendons donc au nord de l'ile, à St-Pierre afin de nous loger au pied de ce fameux volcan dans un petit gite coquet, directement sur la plage, que nous occupons à deux familles. Nous recommendons. D'abord, nous explorons l'Anse aux couleuvre, sa plage, sa cascade. À voir. Petit hike facile d'une heure trente. 

Cascade de l'Anse au couleuvre

Théo = 1, Noix de coco = 0

St-Pierre
 
Ce matin là, notre rando commence du coté ouest. Il faut conduire quelques minutes, par le village du Prêcheur, en altitude, pour démarrer le sentier qui longe une crête avec vue imprenable sur le village tout en bas. 

Le mont Pelée qui surplombe la ville de St-Pierre. Ville complètement détruite lors de l'éruption de 1902 où tous ses habitants périrent sauf un prisonnier. 

Il faut tout de même être persévrant car la pente se veut abrupte. Notre objectif est de se rendre au sentier qui entoure la caldeira (cratère) en débutant à 11h. Nous initions la marche tardivement vers midi avec un ptit lunch dans nos sacs à prendre une fois là-haut. Tardivement pour cause d’une certaine perte de 2 chaussures mais de deux paires différentes. 3 heures de recherches et d’investigation dans le voisinage pour finalement les découvrir sous les bancs d’auto. On repassera pour le rangement...

Alors, qui dit altitude dit également vent, nuages et pluie... Nous arrivons à la Caldeira, mais nous n''aurons jamais l'occasion de la voir... Nous sommes tout de même heureux de l'avoir fait. Les petites jambes de la marmaille ayant réussi à suivre. 


Mélaine, de ZOMA, sur le balcon de notre résidence louée à St-Pierre. 

Vue de la baie de Fort-de-France, à partir du Sacré-Coeur Balata, en revenant de St-Pierre

Sacré-Coeur de Balata

FÊTE DE THÉO

Même si nous étions privés d'une certaine liberté, nous avons pu souligner l'anniversaire de Théo comme il se doit pour ses 12 ans. Au menu, poutine, gateau et amis de ZOLARI. Une grande occasion pour sortir un de nos seuls sachets de la fameuse sauce brune à Poutine St-Hubert. 

La journée d'anniversaire s'est presque déroulée comme dans la vraie vie d'un terrien. Sauf que sur ZOLARI, la piscine est énorme et la faune sous-marine peut venir souhaiter bonne fête au fêté. Un immense terrain de jeu.


Chevaucher une licorne, check ! 


Max et Zoé sont tout de même restés sceptiques face à ce met un peu atypique. 


Théo, en isolement dans le mat. 

LA BUSINESS DES SCOBIDOOS

Le déconfinement amena son lot d'opportunités. Depuis quelques semaines, les enfants réfléchissaient à un moyen de faire des sous pour financer quelques petits et grands projets qu'ils avaient dans leur portefeuille. Au mouillage ou en navigation, ils n'ont pas la possibilité de faire du babysitting, pas moyen de faire la pelouse chez le voisin ni de distribuer le journal le matin. Théo a eu une première idée d'offrir aux voisins un service de grattage de coques après avoir contribué à le faire sur les notres. Rapidement, on se rend compte que des pros l'offrent déjà sur le mouillage, concurrence trop importante. On laisse tomber. 


The girls chillin on the rooftop, making scoobidoos at a sundowner.

Matériel promo
Rapidement, une autre option émerge: vendre les scoobidoos qu'ils ont fabriqué. Ceux-ci sont de petits fils multicolors qu'ils tressent selon différents agencements. Les enfants se lancent avec Uma et Zoé du voilier Zoma. Ils planifient la production, gèrent les stocks de matières premières et produits finis, préparent la stratégie de marketing et de distribution, fixent les prix, ciblent leurs clients. Une vraie business vient de naitre. Peu commun en ces temps de pandémie. Une initiative complètement autonome. Les parents tentent d'avancer un seul petit conseil qui est rejeté su le champs par la direction: installer un stand au ponton de Ste-Anne. Les enfants insistent et conservent leur stratégie initiale: 
  1. La mise en marché se fera par sollicitation au mouillage, bateau par bateau
  2. Étude marché: 400 clients potentiels. 
  3. Moyen de transport: Stand Up Paddle. 
  4. Objectif lancé par Naomi et adopté par le collectif: 100 euros.
  5. Astuce: fabrication de scoobidoos simultanée pendant le ptich de vente pour démontrer qu'ils en sont bien les artisans. 
Finalement, l'enthousiasme atteint son paroxyme lorsque les enfants, quelques jours plus tard atteignent les 99,50 euros grace à une dernière vente aux amis du catamaran TOK TOK qui ont d'abord voulu contribuer gracieusement. Les enfants ont insisté pour que ce soit une vente, pas un don. Une campagne couronnée de succès ! Discrètement, Mélaine avança le dernier 50 centimes. La cagnotte a donc pu être divisé en 5 au bonheur de tous et toutes. 

Le convoi se met en route avec certains de ses représentantes à bord. 


Résulat de la première demi-journée: 22 euros ! Un montant inattendu qui motive tout le monde !

Les voisins sont acheteurs, sans réserves !

Vidéo promotionelle pour mousser les ventes sur le groupe FB "Voiliers confinés en Martinique" 

FAREWELL

Cette expérience de 3 mois en Martinique pour le Grand Confinement restera graver longtemps dans nos esprits. Ayant appris que Grenade ouvrait ses frontières aux «yatchies » à partir de fin mai, nous allions devoir rompre ces liens de proximité que nous avions tissé avec nos voisins de ZOMA et RIVENDELL. Nos assurances nous demandaient d'être sous les lattitudes 12,40 avant la saison des ouragans, le 1er juillet. Nous avons donc réservé donc notre place avec MAYAG (une association maritime à Grenade) pour une arrivée le 3 juin. Une arrivée au pays encadrée par un protocole sanitaire étoffé comportant une quarantaine de 14 jours stricte, sans possibilités de mettre les pieds à terre. 

On quitte donc le 2 juin, le lendemain d'une soirée festive et bien arrosée avec les copains. Et pour cause, c’est l’anniversaire des 40 ans de Jonas (Zoma) le jour même. Le lendemain matin, c'est avec une vague à l'ame succédant calins d'aurevoirs et pleurs que nous devons lever les voiles. Ce même jour, les restaurants et les plages ouvrent en Martinique... mais une autre destination attend l'Alchimiste et son équipage. Un nouveau chapitre est le point de s'ouvrir. 

On as-tu du plaisir à bord !!

Dernière danse de 20h sur le pont
La famille élargie de ZOLARI pour réunie une dernière fois

Le 2 juin au matin, L'Alchimiste mettait le cap sur la Grenade. 

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